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     Modèle de mail à envoyer aux candidats de votre comité départemental .

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    AuteurMessage
    Babar

    Babar


    Messages : 59
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    Date d'inscription : 07/09/2008

    Modèle de mail à envoyer aux candidats de votre comité départemental . Empty
    MessageSujet: Modèle de mail à envoyer aux candidats de votre comité départemental .   Modèle de mail à envoyer aux candidats de votre comité départemental . Icon_minitimeMer 15 Fév - 13:17

    Voici ci dessous un modèle de mail à envoyer aux candidats à la présidence de votre comité départemental judo.

    Les adresses mails de vos comités se trouvent sur ce lien : http://www.ffjudo.com/ffj/La-federation/Ligues-et-comites .


    "Mr le président ou candidat à la présidence du comité départemental, bonjour.


    J’ai appris, au tournoi de Paris la candidature de Stéphane Traineau au poste de président de la FFJDA.
    C’est en fait, une équipe qui se présente : Restoux, Marquez, Roux … rassemblés autour du projet suivant : http://judofree.fr/ .

    Je vais vous dire que je suis ravie de cette candidature, car vraiment agacé, voir scandalisé par la lente et inexorable descente aux enfers de notre noble discipline, sous la présidence de Mr Rougé. Il n’y a qu’à voir quelques exemples sur ce site judo : https://judoka.forumactif.org/f9-le-judo-francais-est-il-en-crise , qui témoigne bien du problème actuel et ambiant.

    Mr Traineau a lancé sa candidature : https://judoka.forumactif.org/t362-communique-de-presse-de-stephane-traineau-qui-annonce-sa-candidature-aux-elections-de-la-ffjda et a fait plusieurs interview et conférences de presse, pour mettre en avant son équipe et son projet (voir ci-dessous sur All judo), et il n’hésite pas à aller au contact de la base, même sur Facebook : https://www.facebook.com/StephaneTraineau, ou en stage en mouillant le Kimono : https://judoka.forumactif.org/t352-stage-international-de-judo-de-la-ville-de-thouars-special-experts-francais .

    Alors je sais que de nombreux comités départementaux ont déjà annoncé
    leurs soutiens à Mr Traineau, et son équipe. Les élections des comités vont bientôt se dérouler, et pour exemple dans le Var , Mr Alain Rey, candidat au poste de président du comité du var, a déjà fait une rencontre « travail » avec Mr Traineau, comme il l’affirme sur sa page Facebook : https://www.facebook.com/groups/266067653461567/ .

    Alors, mes questions sont les suivantes :
    - Avez-vous rencontré, ou contacté Stéphane Traineau afin d’aborder le
    futur de notre fédération ?
    - Si non, envisagez-vous le faire ?
    - Que pensez-vous de sa candidature ?
    - De son projet ?
    - Vous sentez vous plus proche d’une candidature « Traineau » ou «
    Rougé » (qui n'a à ce jour annoncé aucun programme) pour lancer le Judo du département, ou national vers les années 2020 ?

    Voilà quelques questions qui m’interpellent avant les élections, et je pense que tous les présidents des clubs, professeurs, arbitres, bénévoles, athlètes … de notre comité départemental de judo aimeraient aussi bien savoir, et connaitre votre avis.
    Sauf évidement si vous envisagiez de ne pas vous représenter.
    Mais dans ce cas là, si un autre candidat décide de se présenter, mes questions seront les mêmes.
    Merci

    Recevez Monsieur toutes mes salutations judo."





    « Officiellement candidat à la présidence de la FFJDA depuis ce
    week-end, Stéphane Traineau s'était entretenu avec alljudo il y a
    quelques semaines. Interview.



    Bonjour Stéphane, quel a été le cheminement entre votre carrière
    d'athlète et aujourd'hui ou vous aspirez à devenir président de la
    Fédération Française de Judo ?

    Je pratique le judo depuis 40 ans et depuis aussi loin que je me
    rappelle, j'ai toujours baigné dans cet univers. Ma mère est
    professeur de judo depuis 35 ans et mon père a été président du Comité
    Départemental de la Vendée pendant 8 ans, ils ont d'ailleurs créé le
    Dojo Mortagnais dont mon père a été le président. J'ai eu la chance de
    pouvoir me réaliser pleinement en tant que champion, d‘être entraîneur
    de l'Équipe de France, membre de la direction technique mais aussi
    dirigeant fédéral puisque de 92 à 96 j'ai été membre du comité
    directeur de la FFJDA. Je suis aujourd'hui CN 7ème dan et titulaire du
    BE1. J'ai toujours une grande passion et des rêves pour notre sport.
    Je ressens le besoin et l'envie d'apporter ma pierre à l'édifice. J'ai
    la chance d'avoir eu différents engagements dans le judo, ce qui m'a
    permis de côtoyer le monde du judo à ses différents étages. Je suis au
    courant des grands thèmes qui concerne notre sport, ainsi que des
    besoins et des ressentis de ceux qui sont à la base, dans les clubs.
    Et puis cela fait quelque temps maintenant que nombre d'élus, de
    présidents, de professeurs, bref de judokas me sollicitent pour que je
    candidate alors... ! Cela me donne envie de fédérer les gens autour
    d'un projet et d'une vision pour le judo.



    Y-a-t-il eu à un moment donné une forme de déclic ?

    On ne se lève pas un matin en se disant « tiens je vais devenir
    président de la fédération », ce n'est pas non plus une revanche comme
    on me le demande parfois. C'est tout simplement quelque chose que j'ai
    en moi, au fond de mes tripes. Mais si on doit chercher d'autres
    raisons qui me poussent à aspirer à diriger notre fédération, je pense
    que les discussions, les échanges et les débats que j'ai eues depuis
    3-4 ans avec de nombreux judokas sont autant d'éléments qui ont
    enrichis ma réflexion et m'ont renforcés dans mes convictions... J'ai
    échangé avec des dirigeants et des entraîneurs des années 60-70, avec
    ceux qui ont pausé les bases à cette époque, et qui ont permis au judo
    français des années 80-90 d'avoir les succès que l'on connaît. Tous me
    disent en substance la même chose : « le modèle que nous avons créé à
    l'époque, aussi bien au niveau structurelle que sportif, est devenu
    caduque. Il faut en créer un nouveau, avec une vision à long terme qui
    n'existe pas actuellement. »



    Vous réfutez l'idée de revanche. Quels sont vos rapports avec l'équipe
    dirigeante en place et avec Jean-Luc Rougé ?

    J'ai contacté directement Jean-Luc Rougé pour l'informé de mes
    intentions. Je ne suis pas en guerre ni contre le comité directeur de
    la fédération, ni contre son président. Je souhaite aider la
    fédération en apportant ma pierre à l'édifice. J'ai envie qu'un vrai
    dialogue démocratique soit ouvert à l'occasion des élections.
    Maintenant si je dois me battre pour faire entendre ma voix, je le
    ferai car je reste un combattant. Dans tous les cas, c'est une
    démarche pro-judo et pro-fédérale. En attendant, à ma demande, j'ai
    rencontré la quasi-totalité du comité directeur et l'exécutif. En
    toute transparence, je leur ai fait part de ma volonté de m'engager et
    de ma réflexion sur l'avenir du judo français. J'ai pu échanger avec
    tous et ce dans une ambiance très amicale et respectueuse. J'ai
    notamment, toujours à ma demande, rencontré Jean-Luc Rougé au mois
    d'août 2011, il s'est dit très intéressé et m'a promis de me rappeler
    en septembre pour fixer un autre rendez-vous, j'attends toujours son
    appel... Il doit sûrement être très pris par ses nouvelles fonctions
    de secrétaire de la FIJ !!!

    Quel bilan dressez-vous sur l'état de santé du judo français ?
    Je vais vous donner quatre chiffres clés qui résument beaucoup de chose :
    - la fédération compte environ 570 000 licenciés, ce qui représente
    une stagnation, sauf à penser que 1% d'augmentation (entre 2010 et
    2011) soit un chiffre significatif.
    - 80% de nos licenciés ont moins de 10 ans.
    - Il y a 45% de turn-over d'une année à l'autre.
    - et enfin le nombre de ceintures noires régresse alors que nous
    formons chaque année entre 5000 et 6000 nouveaux 1e dan.
    Pour augmenter le nombre de licenciés nous avons abaissé l'âge jusqu'à
    l'extrême, en faisant débuter le judo à des enfants de 3 ans. Ceci a
    permis d'accroître le nombre de licenciés, mais maintenant nous sommes
    arrivés au bout de cette logique. Il faut donc désormais réfléchir à
    ce que nous pouvons offrir aux autres publics que sont les
    adolescents, les adultes non-compétiteurs, les seniors, les
    handicapés... Du point de vue financier 70% des recettes fédérales
    proviennent des licences et sachant que le processus de désengagement
    de l'état ne s'inversera pas, nous devons anticiper sur la manière
    dont nous allons augmenter nos ressources propres. Actuellement le
    secteur privé ne représente que 4% des recettes de la fédération
    contre 37% par exemple pour le tennis, il y a certainement un travail
    à effectuer à ce niveau là. Si je dois faire une photographie du judo
    français à l'heure actuelle je dirais qu'en façade tout va bien. Au
    regard des résultats, un peu en trompe l'œil, de l'équipe de France,
    du budget qui est équilibré, ou du nombre de licenciés qui se
    maintient, les indicateurs sont entre le vert et l'orange mais la
    tendance est négative. Il faut donc faire attention à ce qu'ils ne
    passent pas dans le rouge. Mon sentiment est que le judo français
    arrive au bout d'un cycle et qu'il doit désormais retrouver l'une des
    qualités qui font les bons judokas : le sens de l'anticipation.



    L'objectif de 750 000 licenciés, qui avait été annoncé par Jean-Luc
    Rougé, est-il selon vous le but à atteindre pour assurer l'avenir ?

    Pour moi cet objectif de 750 000 licenciés est un effet d'annonce, et
    je ne souhaite pas spécialement commenter ce chiffre. Ce qui m'aurait
    intéressé à l'époque, c'était de savoir comment Jean-Luc Rougé allait
    s'y prendre pour atteindre ce chiffre, avec quels moyens, à quelles
    échéances, quelle méthode, quel plan d'action... mais ça, on en a
    jamais rien su et pour cause. On peut donner un objectif, mais on doit
    surtout indiquer la manière dont on va s'y prendre pour le réaliser.
    Selon moi, si l'on parvient à aider les clubs dans leur
    fonctionnement, à améliorer les conditions de travail des professeurs,
    et à bonifier l'offre de services «judo», on obtiendra une
    augmentation du nombre de licenciés qui sera une conséquence du
    travail effectué et non pas sa finalité. C'est de cette manière que je
    conçois les objectifs qui doivent être fixés.



    Qu'entendez-vous précisément lorsque vous dites « il faut bonifier
    l'offre de services » ?

    Parmi les 570 000 licenciés de la Fédération, il y a approximativement
    40 à 50 000 compétiteurs. Que propose-t-on aux autres ? Pas grand
    chose... Il y a en France une manière d'enseigner le judo qui est
    géniale pour les enfants, mais en revanche l'offre n'est pas adaptée
    pour les adolescents, pour les femmes, pour les handicapés, qui sont
    pourtant 4 millions et qui pourraient bénéficier de la richesse de
    notre sport. Certains clubs parviennent à fidéliser ces publics-là en
    développant leurs propres méthodes, je dis « allons voir ce qui ce
    fait de bien dans les clubs et servons nous de cette richesse ». On me
    répond parfois qu'il y a le jiu-jitsu, le taiso, le ne-waza, mais le
    grand public ne connaît pas tout ça. Nous avons un produit fantastique
    qui s'appelle le judo, adaptons-le aux différents publics, aux
    exigences du monde moderne, sans penser que nous allons renier notre
    passé et nos traditions. Le judo tel que l'a imaginé Jigoro Kano est
    avant tout une méthode d'éducation, servons-nous de ce potentiel.



    Vous évoquez beaucoup les clubs. Sont-ils au centre de votre projet ?

    Le club est le premier maillon de la chaîne et à ce titre-là, il est
    évidemment au coeur de tout le projet que je souhaite défendre et
    mettre en place. Aujourd'hui les clubs sont au service de la
    fédération, alors que cela devrait être l'inverse. Les clubs se
    battent pour recruter et fidéliser des licenciés, et par ce biais ils
    font rentrer l'argent dans les caisses. Mais qu'ont-ils en retour ?
    Quels services ? Avec quelle qualité ? Le club doit retrouver une
    place centrale, il doit être l'objet principal des préoccupations de
    la fédération.



    On imagine que dans cette réflexion, le rôle et la place du professeur
    tiennent également une place importante?

    Tout à fait. Le professeur est la pierre angulaire du club, son âme.
    Malheureusement à l'heure actuelle, de nombreux professeurs se
    partagent entre 3 ou 4 clubs, n'enseignent pratiquement qu'à des
    enfants et gagnent mal leur vie. Partant de ce constat la qualité ne
    peut pas être au rendez-vous. Si la Fédération reste là à attendre que
    le professeur se débrouille tout seul pour faire rentrer des licences,
    cela ne peut pas fonctionner. La Fédération à le devoir d'aider, de
    former, d'accompagner les professeurs et de se pencher sur la question
    de leur confort matériel. Si on ne fait pas cela, il y aura de moins
    en moins d'enseignants de qualité. A terme, avec les qualifications
    permettant l'enseignement du judo de manière bénévole, je crains que
    le niveau de l'enseignement soit tiré vers le bas.



    Abordons maintenant la question du haut-niveau. La filière française
    d'accès au haut-niveau est-elle toujours adaptée et efficace ?

    Sans rentrer dans le détail du nombre de pôles, de leur répartition ou
    encore dans celui du fonctionnement de l'INSEP et de l'INJ, je fais un
    premier constat : les résultats n'ont jamais été aussi bons que
    lorsqu'il y avait du brassage entre les cadets, les juniors et les
    seniors. En 2001, lors de ma prise de fonction comme responsable des
    équipes de France j'ai demandé à ce que l'on réintègre des juniors à
    l'INSEP. Cela a débouché sur le succès historique lors des
    championnats du monde juniors de 2006. Parmi ceux qui ont pu intégrer
    tôt l'INSEP on retrouve Teddy Riner et Ugo Legrand, les deux médaillés
    garçons des derniers championnats du monde. D'autre part nous devons
    améliorer notre système de détection, c'est un axe sur lequel il faut
    mettre des moyens. Enfin il faut redonner un rôle important aux clubs
    qui ont été oubliés lorsque l'on a créé les pôles espoirs. Entre les
    classes départementales jeunes, les pôles espoirs et les pôles France,
    nos jeunes changent en permanence d'établissement scolaire, ainsi que
    d'enseignant au niveau du judo. A un âge ou l'on a besoin de repères
    il faut que lien avec le club reste fort. Ils sont encore à un âge où
    ils ont plus besoin d'un professeur que d'un entraîneur.



    Quel regard portez sur l'action engagée par la FIJ depuis l'élection
    de Marius Vizer ?

    Globalement mon regard est positif. Le judo a besoin d'être lisible et
    visible. Le fait d'avoir hiérarchisé les tournois me semble une bonne
    chose, tout comme la création de la ranking list qui donne de la
    lisibilité. Maintenant il faut aller au bout de la démarche et se
    demander ce que l'on fait des championnats continentaux, de la coupe
    d'Europe des clubs ou encore des championnats du monde open. Si nous
    voulons que le judo soit encore plus visible et lisible par le grand
    public et les médias, il faut continuer le tri et établir un
    calendrier fixe qui soit le même chaque année.
    Au niveau de l'arbitrage, les réformes vont dans le bon sens, mais
    attention car parfois l'interprétation d'une attaque aux jambes,
    directe ou pas directe, demande aux arbitres des connaissances
    techniques très affûtées. Par exemple lors des championnats d'Europe à
    Istanbul, lorsque l'on a mis hansokumake à Lucie Decosse, alors
    qu'elle venait de faire un enchaînement si rapide sur ko-uchi-gari que
    les arbitres ne l'ont pas vu, on ne va pas dans le sens du judo. Le
    hansokumake direct pour une saisie de jambe est trop sévère, il faut
    une graduation, quelque chose de plus humain, plus dans l'esprit de
    notre sport, peut être une sanction intermédiaire. Concernant
    l'argent, j'y suis également favorable car les athlètes ont besoin de
    cet argent et ils le méritent largement, par contre j'ai un peu de mal
    avec la manière dont on leur remet ce chèque énorme sur le podium.
    En ce qui concerne l'utilisation de la vidéo, je considère que c'est
    une avancée technologique très positive. Par contre il faut que ce
    soit à la demande du trio arbitral lorsqu'il a un doute sur telle ou
    telle action, et non l'interventionnisme extérieur de superviseurs qui
    décident de tout devant leurs écrans de contrôle.
    Enfin parmi les effets pervers que peut engendrer le nouveau circuit,
    il y a le risque de voir le dopage gagner du terrain. Il y a eu
    plusieurs cas de dopages avérés au cours des derniers mois, il faut
    être vigilant, faire attention au rythme des compétitions si l'on ne
    veut pas voir les cas se multiplier. C'est donc pourquoi, il est
    important de faire encore le tri entre toutes les compétitions et
    tournois du calendrier.



    Le judo, notamment en France, souffre d'un déficit de reconnaissance
    médiatique. Que feriez-vous pour améliorer la situation si vous en
    aviez la possibilité ?

    Tout d'abord je souhaiterais revenir sur les épisodes qui ont eu lieu
    depuis quelques années. En 2005 la Fédération a signé un accord avec
    Canal+ ce qui a restreint notre visibilité. Ensuite si l'on considère
    que la télévision publique ne fait pas son devoir, la démarche que
    j'aurais adopté en tant que président de la Fédération aurait été de
    proposer une rencontre à Daniel Bilalian, et non pas de le critiquer
    publiquement dans l'Equipe. Quand ensuite Jean-Luc Rougé a demandé aux
    licenciés d'envoyer un mail à France Télévision, je considère cela
    comme un aveu d'échec, car c'était à lui d'agir, et non pas aux
    licenciés.
    Lors des derniers championnats du monde à Paris, la chaine Canal+ n'a
    pas payé de droit mais elle a investi 600 000 € dans la production
    pour assurer une couverture de très grande qualité, avec des
    consultants, des reportages, des interviews. La fédération aurait pu
    soutenir financièrement la production pour attirer une chaine
    hertzienne. Cela aurait coûté de l'argent, mais cela aurait été
    l'occasion de faire une très belle promotion pour le judo.
    De manière générale, la communication doit devenir un enjeu majeur,
    avec des objectifs, des moyens. Il faut avoir un projet et ne pas se
    contenter de communiquer sur le haut-niveau, il faut également mettre
    l'accent sur la santé, sur l'éducation, sur la formation. D'autre part
    il faut tenir compte du fait que nos licenciés ont moins de 10 ans, ce
    ne sont pas eux qui regardent le sport à la télé. Il faut réussir à
    intéresser ceux qui actuellement regardent du foot ou du rugby.



    Pour terminer y-a-t-il des thèmes que nous n'avons pas abordé et que
    vous souhaiteriez évoquer ?

    Je voudrais évoquer la gouvernance. Actuellement les dirigeants de la
    Fédération concentrent trop de pouvoirs. Il faut redéfinir les
    responsabilités de chacun et trouver un équilibre entre le dirigeant
    et le technicien sportif, de manière à ce que ce dernier ne soit pas
    un simple exécutant. De la même manière il faut redonner une
    indépendance au Collège des Ceintures Noires qui a été vidé de son
    sens et qui doit redevenir le gardien du temple. Les ligues et les
    départements ont également perdu une partie de leurs prérogatives, il
    faut leur redonner un peu d'air et d'autonomie. Je considère que c'est
    une erreur de vouloir tout uniformiser, il faut tenir compte des
    spécificités régionales. Ma conviction c'est qu'il faut moins imposer,
    il faut piloter la structure et travailler de manière beaucoup plus
    collégiale. Pour conclure je pense qu'on arrive au bout d'un cycle,
    qu'il est temps de repenser nos structures, notre organisation et de
    nous ouvrir sur l'extérieure, nous pourrons ainsi rassembler et
    fédérer tous les judokas pour nous tourner vers l'avenir autour d'un
    projet commun et partagé. »



    http://www.alljudo.net/actualite-judo-1582-interview-de-stephane-traineau--1e-partie.html "
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