CA BOUGE DANS LE PAYSAGE DES CLUBS FRANÇAIS
http://www.alljudo.net/actualite-judo-1655-ca-bouge-dans-le-paysage-des-clubs-francais.html?utm_source=Sarbacane&utm_medium=email&utm_campaign=31%2F05%2F2012+2012-05+Newsletter+alljudo+106En cette fin d'olympiade plusieurs clubs vont renoncer partiellement ou complétement à leurs sections haut-niveau, tandis que d'autres affichent de nouvelles ambitions. Tour d'horizon.
Troisième des derniers championnats de France 1e division par équipes, l'OJ Nice arrive sans doute à un tournant de son histoire. Son partenaire principal Kobalt s'était engagé sur une olympiade, mais il ne renouvellera pas, ou pas dans les mêmes proportions. Fort de ses succès sportifs, le club espérait obtenir une subvention municipale à la hauteur de ses résultats et de ses ambitions, mais il n'en est rien. Du coup le groupe haut-niveau est en passe de perdre une partie de ses effectifs, et le budget de 200 000 euros sera revu à la baisse. Pourtant les dirigeants continuent de se battre et ils font le forcing auprès de la mairie pour obtenir les moyens de conserver Loic Pietri, qui est Niçois d'origine, et Sofiane Milous qui est devenu le leader de sa catégorie après son passage à Nice. « On aurait apprécié d'être soutenu par la fédération dans nos démarche auprès de la Ville de Nice» confesse Mohamed Otman le directeur technique du club, « mais maintenant tout ne s'arrête pas. Nous disposons d'un réservoir de jeunes de très grande qualité qui ont été champions de France cadets par équipes en 2011, qui ont été formés au club pour la plupart et que nous allons essayer d'amener au plus haut-niveau dans les années à venir. »
Clap de Fin pour le Lagardère Paris, qui arrête le haut-niveau. Sentant le vent tourner Thierry Rey avait déjà quitté la présidence du club fin 2010 suite à des baisses successives de budget. Seuls les deux qualifiés olympiques Lucie Decosse et Romain Buffet sont conservés (mais pour combien de temps ?), les autres judokas, parmi lesquels on compte la championne du monde Morgane Ribout et la championne d'Europe Pénélope Bonna, se retrouvent sur le marché. L'aventure Lagardère dans le judo français aura duré cinq ans avec à l'arrivée un bilan mitigé : des succès sportifs d'un côté, mais de l'autre un sentiment d'inachevé et de gâchis avec notamment la disparition du Racing Club de France.
Après avoir mené un politique ambitieuse chez les garçons, l'AM Asnières, se consacrera en priorité aux filles à partir de la saison prochaine, et plusieurs de ses masculins pourraient donc partir.
Du côté des bonnes nouvelles, la future montée en puissance de l'AJ91LM, sous la houlette de son nouveau président Stéphane Nomis a de quoi séduire (lire l'interview de Stéphane Nomis). Il y a fort à parier que le club de l'Essonne va pouvoir se renforcer plus rapidement que prévu compte tenu du nombre important de judokas à la recherche d'un club en cette fin de saison.
L'ACBB qui jusqu'à présent concentrait ses forces de manière quasi exclusive sur les garçons, arrive chez les filles avec des moyens et des ambitions. Même si pour l'instant nous ne connaissons pas la teneur de ce projet, on peut déjà se réjouir de voir arriver un nouveau groupe féminin.
En toile de fond à ses nombreux changements, une question revient, c'est celle du rôle de la fédération vis-à-vis des clubs de haut-niveau. A l'instar de l'OJ Nice, certains représentants des clubs de l'élite reconnaissent ne pas se sentir soutenus dans leurs efforts, aussi bien lorsqu'ils doivent aller à la pêche aux subventions, que lorsqu'ils essayent d'attirer de nouveaux partenaires, ou encore d'aider les athlètes au quotidien. Ils aspirent donc à ce que leur action soit plus soutenue, mais visiblement cela ne fait pas partie des intentions du DTN qui aurait signifié récemment aux entraîneurs de clubs, dans des mots assez directs, qu’en cette année olympique il avait d’autres priorités.
JUDO : Grosse inquiétude pour les Chiévrois
http://www.lavenir.net/Article/Detail.aspx?articleID=DMF20120608_00168026Malgré les excellents résultats de ses jeunes, le club de Chièvres estinquiet. Le loyer de sa salle a augmenté de quelque… 600 %.
On aurait pu croire que la situation, qui dure depuis plusieurs semaines désormais, allait pouvoir se régler rapidement. Mais au final, c’est bien loin d’être le cas et l’inquiétude commence à se faire pressante au sein du club de judo de Chièvres. Car le – gros! – problème est bien là : Mario Di Loreto et tous ses judokas ne savent tout simplement pas où ils pourront s’entraîner la saison prochaine. Pire encore, la question est aujourd’hui de savoir si à la reprise de l’exercice prochain, il y aura encore un club de judo à Chièvres!
La raison de ces interrogations est à chercher, dans un premier temps, dans un déménagement et, dans un second temps, dans un loyer de salle qui a littéralement explosé. «Depuis la moitié du mois de décembre, nous devons occuper la salle de gymnastique de l’école communale en raison d’une panne de chauffage à notre dojo situé au centre culturel, explique le président-fondateur du club Mario Di Loreto. Profitant de ce changement de salle, les autorités communales ont augmenté le loyer de… 600 %, le faisant du coup passer de 250 € par an à 166 € par… mois. Et cela sans même crier gare et sans le moindre courrier de préavis. C’est inacceptable! Cette augmentation intervient à une période particulièrement délicate pour le club vu le manque de rentrées financières depuis que nous sommes installés à l’école communale. On n’a plus de buvette et on n’a pas su participer au crossage. Un retour au centre culturel n’est pas non plus envisageable puisque d’importantes rénovations seront entreprises.»
Au regard de la situation inquiétante, Mario Di Loreto a pris contact avec la commune qui dit ne pas vouloir laisser tomber le club de judo et vouloir tout faire pour trouver une solution qui arrangera toutes les parties. Une réponse est ainsi attendue pour la mi-juin. Et chacun, dans les rangs chiévrois, espère qu’une solution soit rapidement trouvée car il serait dommage de se passer d’un club qui anime l’entité depuis 39 ans.
D’autant plus regrettable que sportivement, le club se porte fort bien. Les derniers résultats le prouvent. Au tournoi international de Marcinelle, le J.-C.C est revenu avec sept médailles. Florence Sarti, Killian Dremière et Elodie Delabaye ont ramené l’or, Zoé Datoussaïd et Sacha Daumerie l’argent et Alexis Marguerite le bronze. Enfin, à l’Open international de Frameries, Florence et Elodie ont encore fini à la première position, comme Mélison Verstraete. Sacha a encore fini deuxième, comme Théo Olivier. Alexis a décroché une nouvelle fois le bronze, comme Ophélie Declèves et Liam Descamps.
Le club de judo d’Eragny sur Oise ne veut pas quitter son dojo
http://www.vonews.fr/article_17789-le-club-de-judo-d%EF%BF%BDeragny-sur-oise-ne-veut-pas-quitter-son-dojo#.T9Sm4fUhTRc.facebookVives critiques au sein du dojo club d’Eragny, qui dénonce un possible déménagement pour la rentrée prochaine, dans un bâtiment « mal sécurisé ». En cause selon lui, la décision de la mairie d’attribuer les locaux actuels au club de boxe de Cergy, pour la construction d’un ring permanent. Une version cependant nuancée par Dominique Gillot, maire d’Eragny, pour qui « rien n’a encore été décidé ».
Chronique d’une mort annoncée pour le club de judo d’Eragny ? A en croire le président du dojo club, Alain Gaudissiabois, cela ne fait aucun doute. Celui-ci explique qu’il a été convoqué par l’adjoint en charge de l’animation de la ville, de la vie associative et des sports et le responsable de la Maison des Associations pour discuter du planning. « Or ce n'est pas planning que nous avons discuté, c'est délocalisation du club, du Cosec de la Cavée vers la Butte et ceci à la rentrée de septembre 2012 » fustige-t-il. L’association quitterait alors un dojo de plus de 210 m² pour un bâtiment de 150 m² selon lui. En outre, les pages horaires seraient modifiées pour la tenue des cours.
Inadmissible pour le club qui évoque des risques pour la sécurité et redoute une baisse de ses recettes. « Ce changement éventuel va entraîner la perte d'adhérents conséquent et par la suite une baisse des subventions, la perte de qualité de travail au vue du Dojo de la Butte vétuste, voire mal sécurisé (protections murales tenant avec du collant, pas d'accueil pour les parents, etc.) » déclare Alain Gaudissiabois. Il explique la raison de ce déménagement : la volonté de la ville de « construire un ring de boxe permanent et faire venir un club extérieur à la commune, le Rahilou Cergy Boxe ».
Contactée par vonews, la mairie nuance les déclarations de l’association sportive. « Il n’y a rien de décidé », précise ainsi Dominique Gillot, maire de la commune. Elle légitimise également la présence du Rahilou dans la ville par les expériences passées. « La section de boxe est déjà venue pour des activités à Eragny » déclare-t-elle. Quant aux proportions prises par cette affaire, l’élue y voit « une tempête dans un verre d’eau ».