Réaction de l’'OPAM unsa sport au mouvement de contestation générale des 10 plus gros clubs Français du judo.
Les gros clubs ou petits clubs, entraineurs de ces grosses structures de haut niveau au simple prof de club, athlètes équipe de France, etc .… :
Les problèmes sont les même à des niveaux et curseurs différents Un manque complet de considération pour le travail de chacun mais une obligation certaine à la servitude totale à notre Fédération sinon gare !!! Il est formellement interdit de penser différemment et de faire autrement
Pour preuve, nous avons récemment fait les frais d’un détournement étrange d’un courrier destiné à notre organisation suite à des différents sur l'’interprétation des accords sociaux sur les prérogatives des CQP (trois personnes uniquement en on été destinataires et bien identifiés) détourné par quel enchantement et surtout intercepté à quel niveau ?
Et qui par la suite a été diffusé par la fédération à notre insu.
Intervention auprès du ministère pour remettre de l'’ordre dans ce fonctionnement malveillant à notre égard, sans suite. Monsieur Rougé a reçu un courrier du Ministère et de notre part pour explication mais à ce jour RAS. Pourtant depuis ce courrier a été retiré du site fédéral ; sans explication
En ce qui concerne le haut niveau et sa gestion :
Nous avons eu des dossiers d’entraineurs de certains clubs d’équipes de première division pour des éclaircissements sur les traitements sociaux!
Mon dieu, mon dieu « la honte pour le judo », il ne vaut mieux pas voir les feuilles de salaires et les contrats de travail, sans parler des ordres de missions, absents ou prévisionnels, pour les déplacements et
encadrement compétitions, stages.
C’est une organisation d’un autre âge, les prestations et protections sociales nulles, assiettes forfaitaires au rabais maximum. Pour ne pas dire « au black » dans certains cas !
Le haut niveau et le social, c’est une pantalonnade incroyable ! Voir c’'est en option que ce soit pour les cadres ou les athlètes. Cependant certaines écuries sont mieux équipées que d’autres.
L’'argent ? C’est le nerf de la guerre pour rendre les choses plus claires et faciles. Mais qui paye ? Qui ? Quoi ? Comment ? Avec quoi ? Pourquoi ?
Quel retour sur investissement ? Etc.… et bien d’autres questionnements encore.
Ailleurs et récemment, n’y a-t-il pas eu quelques mouvements sociaux pour défendre quelques acquis ? Pour le judo, on n’'en est même pas encore à ce niveau ! Très loin s’en faut.
Mais on ne peut pas jeter la pierre aux clubs, aux enseignants, aux athlètes qui se sacrifient dans la majeure partie du temps par passion, voir par rêve, par soumission mais aussi aliénation par le système. Un vrai sacerdoce pour l’élite de leur club. Par la même occasion pour le bien du judo et de la fédération, mais surtout à leur détriment personnel.
A un moment arrive un ras le bol complet avec la réalité d’une précarité quotidienne et d’autres économique, morale, sociale qui vous frappent et vous agressent terriblement.
Les gens quittent définitivement le navire, car il faut aussi bien vivre et faire évoluer sa vie autrement, pour soi et sa famille. Quelquefois, de ci, de là les plus courageux décident de se défendre et de se battre, mais ce n’est pas encore légion. Au judo on préfère la fuite que le combat !
C’est la même chose pour les athlètes combien ont véritablement un statut social digne de ce nom ? En contre partie de ce qu’ils consacrent en temps de travail à temps plein où partiel pour certains avec des prestations sociales ridicules ? Qui subordonne qui ? Comment ? Le lien en terme de contrat de travail avec qui ? Le droit commun dans tout çà ?
Amateur où professionnel ?
On leur a même enlevé la parole car, comme beaucoup d'’enseignants, ils n’osent même pas parler.
Les divergences s’'accentuent entre la fédération et la vie du judo tout simplement mais il ne faut pas oublier aussi que ce sont les licenciés qui font vivre la fédération, qui lui maintiennent un train de vie, devrais-je dire.
Et pourtant qui est le plus considéré et le meilleur VRP du judo là où il
se pratique et tout proche des licenciés ?
Effectivement nous avons rencontré la fédération au mois de mai pour évoquer entre autres choses les problèmes de trésorerie des clubs, des charges financières compliquées en conséquences de ce premier point à gérer pour les salariés, les emplois du temps exponentielles du fait de la charge des calendriers sportifs de plus en plus lourds, souvent illégaux en droit avec les obligations de la CCNS, les conditions d’application de la CCNS désastreuses dans pas mal de clubs, car pas appliquée où bien mal comprise ou encore complètement ignorée, le travail dissimulé et rémunéré en frais de déplacement, etc.….. (Nous avons un compte rendu de cette réunion pour ceux qui le désirent)
Sur nos divergences, nous avons argumentés que nous n’étions pas obligés d’être d'’accord sur tous les choix et fonctionnement de la FFJDA et qu'’il était légal, de notre bon droit, voir de notre responsabilité de pouvoir exposer nos points de vue et le faire en toute liberté sans crainte de coups en retour.
Réponse : « Pas au courant et on ne peut pas gérer tous les salariés du judo ! Mais d’accord pour nous tenir au courant pour éviter les problèmes et mieux les résoudre ensemble ! Et pourquoi avoir peur de la Fédération ?» JL Rougé dixit.
C’est ce que nous avons fait rapidement car les dossiers il y en a, et souvent étrangement défendus contre les salariés du judo par les avocats de la fédération ! !! Et à chaque fois condamnation contre la mauvaise gestion des salariés (tous les dossiers que nous avons accompagnés, ont tous été gagnés !) [/u][/b]
Nous avons transmis aussitôt deux exemples de dossier pour savoir ce que la fédération allait faire, et bien rien du tout on attend toujours une réponse ! Et pour nos collègues en difficulté et en procédure la situation est lamentable ; humainement c’est catastrophique ! Les dommages collatéraux pour le judo seront indéniables car ces histoires ne feront pas bonne presse et surtout l’environnement de ces gens ne véhicule pas forcément que du bon pour le judo.
La fédération est un outil au service de tous les acteurs du judo et non l'’inverse
Les divergences sont normales, mais elles doivent être écoutées et respectées Travailler sur les convergences et compromis et que chacun y trouve sa place.
« Le monde déteste les changements, c’est pourtant la seule chose qui lui a permis de progresser ! » Charles Kettering
Organisation des Professionnels des Arts Martiaux : une organisation professionnelle au service des professionnels!