http://judoleron.forumactif.org/vie-quotidienne-bonheurs-et-malheurs-f13/les-tics-du-judoka-t355.htm#3358"Je sens que je vais prendre un coup de vieux dans l'esprit de certains, avec ce post, mais bon, voilà plusieurs mois que ça me travaille et ce que j'ai vu durant deux semaines d'entraînement cet été n'a fait que conforter mes pensées en ce domaine.
Il s'agit de l'attitude de certains, surtout des jeunes, mais aussi, par répercussion, de l'ensemble des gens ayant débuté le judo relativement récemment, quel que soit leur âge. Je parle de leur attitude sur le tatami bien entendu, le reste ne nous regarde pas ( ).
En effet, depuis quelques années, je remarque que se multiplient des choses qu'on aurait jamais imaginé lorsque nous avons fait nos classes dans les dojos, et que je ne conçois pas aujourd'hui non plus. Et pourtant je n'ai pas vraiment l'impression d'être du genre traditionaliste borné ou intégriste du judogi genre l'esprit de Kano sinon rien. Les judogis de couleur ne me gênent pas le moins du monde, de même pour les tatamis, et d'autres choses encore...
Ce qui m'énerve, c'est qu'on se tienne comme une chiffe pendant un entraînement ou qu'on se permette de glander devant le ou les entraîneurs. Les gens qui sortent du tapis pour boire ou aller aux toilettes sans demander la permission, et sans même saluer ; pire, dans quelques clubs et en stage, j'ai vu des personnes qui se permettent d'aller s'assoir avec les spectateurs éventuels pour se reposer, et même certains s'allonger dans les gradins. Faut pas déconner quand même
Et sur le tatami, ça parle plus fort que le prof, même les adultes, ça revient en marchant alors que les consignes sont de courir, ça ne fait que la moitié des exercices sous prétexte qu'on est fatigué mais par contre pour délirer on est en pleine forme. Entre les randoris (dont on se dispense de plus de la moitié, vous comprenez, c'est trop fatigant ) on tombe la veste et on s'assoit. Sans compter que de plus en plus de gus qui font randori vont pourrir le combat avec non seulement des mouvements de merde mais aussi des attitudes à la con. Au sol, le mec qui se met directement en position quadrupédique défensive au lieu d'engager le combat, ça ne ressemble à rien. Ou alors celui qui, à chaque fois qu'il est pris en immobilisation, abandonne aussitôt comme si les tentatives de sortie ne faisaient pas partie du judo Et je passe sur les ceintures de couleur qui refusent l'invitation de ceintures noires, qui saluent le partenaire en fin de combat alors qu'ils sont encore débraillés de partout...
Heureusement, tout cela n'arrive pas à chaque fois, mais quand même, récemment, je constate une inflation de ces comportements indignes d'un judoka tel qu'on le conçoit dans mon entourage. Ici on n'est pas les derniers à délirer, en dehors des séances de judo ( ), mais quand on monte sur un tatami, comme dirait mon pote le Deuftor, "ça envoie". Et si je m'étais permis d'adopter une seule de ces attitudes lorsque j'étais ado., je me serais fait découper par mon sensei, et il aurait bien eu raison.
Alors c'est aussi aux profs que j'ai envie de poser une question : qu'est-ce que vous foutez avec ça ? pourquoi vos jeunes ils se tiennent comme des bouses sur un tapis ? Je sais que la conjecture sociale, et nanananère, c'est plus ce que c'était ma bonne dame, mais si les judokas se permettent ces choses là, c'est quand même bien que leur(s) prof(s) leur ont laissé passer n'importe quoi, non ??
Voilà, c'était le coup de gueule du soir, je prends mon tranxène, je bois ma soupe, les dents dans le verre et au lit, maintenant
Naaan même pas vraiiii, je sors mais bon, ça n'empêche pas de bien se tenir à l'entraînement !"
Par Hourrahnage !
Enfin des trucs pas chiant, écrit et lu par des mecs pas chiants